Pour pouvoir bénéficier des bienfaits des aliments bio quand on veut et sans dépenser une fortune, rien de tel que de cultiver ses propres légumes dans son jardin. Il n’est pas facile de commencer le jardinage biologique sans avoir la main verte. Toutefois, jardiner bio est à la portée de tout le monde. Il suffit juste d’avoir une bonne base et de maîtriser certains points que vous découvrez grâce à cet article de e-paysages paysagiste conseil en ligne.
Préparation de sol : pas de produits chimiques de synthèse
Pour obtenir un bon résultat, il faut s’assurer dans un premier lieu de la qualité du sol. Ainsi, il convient de bien préparer le terrain tout en évitant les traitements de sol chimique qui peuvent non seulement s’infiltrer dans les légumes, mais peuvent aussi éliminer les bonnes bactéries comme les vers présents dans le sol.
Concernant sa qualité, vous pouvez faire le test de votre sol en déterminant le pH, les niveaux nutritifs, mais aussi les recommandations de traitements. Pour cela alors, préférez les recettes maison comme le compost pour fertiliser le sol. Vous pouvez également utiliser les purins et autres décoctions de plantes pour protéger vos cultures de nuisibles. Si vous ne pouvez pas faire votre propre compost, il existe déjà dans le commerce des produits respectueux de l’environnement.
Sachez que tous les jardins profitent du compost. Etendu autour des plants, cet engrais naturel nourrit vos cultures et réduit les mauvaises herbes tout en permettant de donner une seconde vie à vos déchets.
Faites le bon choix des graines et plants
Pour débuter son premier potager bio quelques principes fondamentaux sont à connaître notamment en terme de choix des plantes.
Il est fortement conseillé de cultiver des variétés locales et résistantes aux maladies les plus courantes. Ainsi, mieux adaptées à votre sol, elles demandent moins d’interventions de votre part. Pour miser sur les variétés anciennes pour leur goût, vous pouvez par exemple choisir le topinambour, panais ou rutabaga… ne négligez pas pour autant les graines hybrides. Elles donnent des fruits ou des légumes qui se conservent mieux. Et cultivées en sol argileux, ces variétés hybrides développent toute leur saveur.
Associer les bonnes plantes
Pour éviter l’apport d’engrais chimique et de pesticides, associez les plantes qui vont se compléter : sachez par exemple que l’ail, l’oignon ou encore l’échalote ralentissent le développement des légumineuses comme les haricots et les pois. Même chose pour les choux qui contrarient la croissance des fraisiers et le fenouil celle des carottes. Traditionnellement, les carottes se plantent à côté des poireaux, des oignons et de la coriandre, les tomates se plantent à proximité des oignons, les haricots à côté des radis. Les soucis tiendront éloignés les insectes des carottes, des courgettes, des choux et des laitues tandis que les œillets d’inde avec leur odeur particulière éloigneront les nuisibles des tomates.